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Le géant du e-commerce Rakuten intègre les cryptomonnaies à son application de paiement

Le géant du e-commerce Rakuten intègre les cryptomonnaies à son application de paiement | M-Market | Scoop.it

Le géant du e-commerce Rakuten, considéré comme « l'Amazon du Japon », a intégré les cryptomonnaies à son application de paiement, Rakuten Pay. Les utilisateurs peuvent désormais utiliser du bitcoin (BTC) et de l'ether (ETH) pour régler leurs achats auprès de nombreux commerces du pays.

 

Rakuten intègre complètement les cryptomonnaies

Crypto-friendly depuis 2014, Rakuten (anciennement PriceMinister en France) fait une fois de plus un pas pour aider à l'adoption des cryptomonnaies. Le grand groupe japonais de commerce en ligne Rakuten permet désormais aux détenteurs de cryptomonnaies d'utiliser Rakuten Pay, son service de paiement.

Selon un communiqué officiel de l'entreprise, les utilisateurs de Rakuten Pay peuvent désormais alimenter leurs comptes avec du bitcoin (BTC), de l'ether (ETH) et du bitcoin cash (BCH). Application mobile largement acceptée à travers tout le Japon, Rakuten Pay permet de régler ses achats dans un grand nombre de commerces.

Dès aujourd'hui, les clients de Rakuten Pay peuvent utiliser leurs cryptomonnaies auprès d'entreprises comme McDonald's, Familymart, Lawson, ou encore auprès des 21 000 magasins 7-Eleven, une enseigne de commerces de proximité.

En parallèle, l'entièreté de l'écosystème de Rakuten s'ouvre également aux cryptomonnaies. Son opérateur mobile, son agence de voyages, son service de streaming ainsi que sa plateforme de livres électroniques et audio Kobo acceptent maintenant les cryptomonnaies.

Fait plutôt surprenant et qui ravira les adeptes de cryptomonnaies au Japon, l'entreprise affirme qu'elle ne prélève pas de frais sur ces transactions, qui doivent se situer entre 1 000 yens (7,80 €) et 100 000 yens (780 €) en valeur globale par mois.

Illustration de l'ajout des cryptomonnaies à l'écosystème de Rakuten - Source : Rakuten

L'adoption continue de plus belle

Cette initiative de Rakuten représente un important catalyseur pour l'adoption des cryptomonnaies par les masses. Selon un rapport de la banque JPMorgan, l'écosystème de Rakuten compterait 95 millions de clients enregistrés, soit plus de 75% de la population japonaise. Mastodonte de l'industrie du e-commerce, il est indéniable que l'initiative de Rakuten apportera une vague d'adoption massive au Japon.

De plus, Rakuten n'est pas étranger à l'industrie des cryptomonnaies. Le groupe dispose même d'une filiale spécialisée dans les recherches concernant la blockchain depuis 2016. Le Rakuten Wallet, qui permet de stocker ses cryptomonnaies, mais aussi de les échanger, est quant à lui entré en service en 2019.

Pour promouvoir le lancement de ce nouveau service, Rakuten lance d'ailleurs une campagne promotionnelle pour ses clients jusqu'au 24 mars prochain. Tous ceux qui rechargeront leurs comptes Rakuten Pay avec des cryptomonnaies recevront des points de fidélité bonus à utiliser sur Rakuten.

Et comme Rakuten ne fait pas les choses à moitié, ces mêmes points de fidélité peuvent être convertis en cryptomonnaies. Il s'agit donc d'une sorte de cashback au même titre que ce que proposent les crypto-cartes.

Après avoir introduit autant de services autour des cryptomonnaies, quelle sera la prochaine étape pour Rakuten ?

 

� Pour en savoir plus - Rakuten permet à ses clients de convertir leurs points de fidélité en crypto-actifs

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#FinTech : Pour Payname, la néobanque devra profondément changer la vie du consommateur - Maddyness

#FinTech : Pour Payname, la néobanque devra profondément changer la vie du consommateur - Maddyness | M-Market | Scoop.it
Eric Charpentier, fondateur de Payname explique sa vision de la banque du futur. Plus proche des besoins du consommateur, plus transparente, plus agile, la néobanque selon Payname ne se résume pas à quelques briques technologiques recouvertes d’un joli vernis marketing. Interview.

 

Le puissant essor des FinTech a-t-il ouvert la voie aux néobanques, ces banques 100% mobile qui partent des besoins du consommateur ?

Il y a deux ou trois ans, créer une néobanque n’aurait pas été possible. Les banques en ligne ont ouvert la voie, et les banques traditionnelles aussi poussent vers la banque en ligne. Aujourd’hui si les banques ne ferment pas leurs agences c’est juste parce qu’elles ont peur d’annoncer des plans sociaux. C’est quelque part l’un des derniers secteurs qui n’a pas été désintermédié. Mais il y a des nouveaux acteurs comme nous qui nous posons des questions sur la  manière dont est gérée la banque. Il faudraitd’ailleurs presque cesser d’utiliser le mot banque pour ces nouveaux services mais la seule manière de dire précisément ce que l’on fait est malheureusement d’utiliser ce terme, alors serions-nous des « néobanque » ?

 

Pourquoi ne pas utiliser le terme « banque », parce qu’il véhicule-t-il trop d’images négatives ?

Il y a un paradoxe avec les banques. Alors qu’elles souffrent d’une mauvaise image, qui prend de nouveaux coups à chaque nouvelle affaire comme les Panama Papers, elles ont toujours résisté aux différentes crises. En fait, elles sont juste indispensablescar en face il n’y a pas d’alternative. Mais si aujourd’hui chez Payname nous n’avons pas de discours militant, nous pensons que les gens ont envie d’un autre type debanque plus transparente sur l’usage de l’argent, plus simple sur la tarification, plus authentique dans la relation. Une banque qui replace l’utilisateur au centre de l’expérience bancaire.

 

Quel est l’objectif d’une néobanque ?

Le message que l’on veut faire passer c’est que ce sont les utilisateurs qui reprennent le contrôle de leur argent. Aujourd’hui, l’argent est séquestré sur un compte avec des moyens d’utiliser et de gérer son argent très limités et aujourd’hui souvent inadaptés aux nouveaux modes de consommation. Au quotidien, la banque nous fournit un compte avec des moyens de paiement avec des chéquiers et des cartes de paiement. Mais comment faire quand la plupart des commerces refusent les paiements par chèque, que dans les échanges entre particuliers on n’a aucune garantie transactionnelle, que par défaut notre carte est utilisable en ligne ou sans contact ? C’est pour répondre à des usages du quotidien que Payname veut proposer une plateforme de banque entièrement pilotable et permettant des usages avec des professionnels, comme entre particuliers.

 

On se demande souvent si les FinTechs vont faire sauter la banque, est-ce que les néobanques seront celles qui atomiseront les banques traditionnelles ?

Là encore, les banques ont résisté a pas mal de choses et elles ont des moyens importants de racheter ce qui est innovant. Quand on a vu arriver Free on s’est dit que ça allait faire tomber Orange. Or il y a un équilibre qui s’est créé entre des acteurs qui ont trouvé leur place et les existants. Free a reformaté la façon dont on conçoit la téléphonie, nous voulons amener les consommateurs à repenser la manière dont ils gèrent leur argent. Le but est d’offrir une relation très simple, et que l’utilisateur puisse avoir un contrôle sur les fonctionnalités. Et si l’on regarde plus loin c’est la première néobanque Française que l’on veut construire pour rayonner plus tard sur un territoire Européen élargi.

 

Vous venez du secteur des services à la personne, et il n’y a pas d’ancien banquier dans l’équipe, en quoi est-ce une force pour développer une autre vision de la banque ?

J’ai commencé à travailler sur le projet Payname en avril 2013, sur le paiement de services à la personne. Je voulais créer une solution simple pour envoyer de l’argent. Pour une heure de bricolage, tant d’euros étaient remis à l’Urssaf et tant d’euros à l’employé. Il y a eu un vrai besoin au moment où se sont développés les sites de jobbing mais ça, ce n’était que le projet initial. L’équipe s’est étoffée et c’est en 2014 que le projet a vraiment démarré : nous avons commencé à élargir les types de paiements : sécuriser des achats entre particuliers avec le paiement grâce au suivi de colis, paiement en 3 fois, paiement entre amis, facilité de paiement, on a ajouté fin 2014 la cagnotte et la collecte d’argent. En faisant cette extension d’activité nous sommes tombés dans le spectre des agréments bancaires et des établissements de paiement. À l’été 2015, soit neuf mois après, ce qui est très long, voire infini par rapport à notre échelle, le régulateur a joué le jeu, avec ses propres règles, et nous avons obtenu l’agrément. Aujourd’hui nous avons tout ce qu’il faut pour créer une néobanque et notre point de différenciation est justement que l’on ne s’est fait accompagné d’aucune banque et que nous ne comptons aucun ancien banquier. 

 

Cela signifie aussi que vous souhaitez rester indépendants ?

La plupart des FinTechs choisissent ou sont contraintes de s’adosser à des infrastructures bancaires classiques pour construire leur offre, et ne peuvent ambitionner que le rachat par un autre acteur, ce qui n’a pas de sens lorsqu’on veut changer les choses. Celui qui vous fournit l’infrastructure crée de la dépendance et finit inéluctablement par vous absorber. Nous avons repéré de nouveaux usages, nous avons ciblé de nouvelles communautés, nous voulons creuser notre sillon et non pas seulement faire un outil Fintech qui se fera racheter. Au-delà d’affirmer notre ambition au travers de nos valeurs, il y a un sujet central autour des systèmes d’information, et nous sommes beaucoup plus agiles avec les systèmes d’information que l’on a développé intégralement pour maitriser toute la chaine de production d’une offre bancaire (de l’émission de carte jusqu’à la tenue de comptes). Et si l’on parle de confiance, nos investisseurs, comme la MAIF et La dépêche du midi, nous accompagnent pour installer la confiance auprès de nos utilisateurs.

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Pinterest se lance dans l'e-commerce avec un bouton "Acheter''

Pinterest se lance dans l'e-commerce avec un bouton "Acheter'' | M-Market | Scoop.it

D'ici quelques semaines, deux millions de produits pourront être achetés sur les pages des marques. Le paiement pourra se faire via Apple Pay aux Etats-Unis. 

 

Alors que la publicité monte en puissance sur Instagram, Pinterest s'ouvre lui au commerce en ligne avec l'apparition d'un bouton "Acheter". Des images de produits épinglés sur des pages de marques pourront donc être achetés.

C'est "un moyen simple et sécurisé d'acheter des produits que vous aimez directement depuis Pinterest", a assuré Ben Silbermann, patron et co-fondateur de la société, lors d'une présentation à San Francisco.

Le réseau social estime que cette fonction était demandée par ses utilisateurs puisque selon une étude récente de Millward Brown, 93% de ses utilisateurs actifs utilisent l'application pour prévoir des achats, et 87% disent avoir déjà acheté quelque chose parce qu'ils l'avaient vu sur Pinterest.

 

Pas de commission

D'ici quelques semaines, deux millions de produits pourront être achetés sur les pages des marques. Un moteur de recherche par prix sera disponible. Le paiement pourra se faire via Apple Pay aux Etats-Unis. La fonction d'achat sera pour le moment réservée à la version iOS de l'application.

Pinterest a noué des partenariats avec de grands distributeurs américains comme Macy's, Neiman Marcus ou Northstrom, ainsi qu'avec des spécialistes du commerce en ligne comme Shopify qui permettront au nouveau bouton d'être aussi utilisé par des milliers de marques locales.

La société affirme que le système fonctionnera sans frais pour les internautes comme pour les commerçants : il s'agit avant tout de séduire les annonceurs et à les inciter à investir plus en publicité, seul levier de monétisation pour le moment mis en place depuis un an. Le bouton acheter pourra toutefois aussi être apposé sur des contenus "sponsorisés", la forme que prennent les publicités au sein de l'application.

Rappelons que Pinterest revendique plus de 50 milliards de photos épinglées sur son site, et Comscore estime qu'elle a 70 millions d'utilisateurs actifs. Sa valorisation est estimée à 11 milliards de dollars. Pour autant, le réseau social est un inconnu en Europe. Selon ses données, en France, 2% de la population a adopté Pinterest et seulement 3% des adultes européens connectés consultaient Pinterest une fois par mois ou plus en 2014.

En début d'année, Forrester estimait que Pinterest "n’est pas, aujourd’hui, un outil de marketing social valable pour les marques". "Les spécialistes du marketing ne voient pas encore de réel intérêt à ses tableaux (mur, NDLR) pour les marques. Seulement 56% des grandes marques ont créé des tableaux, et celles qui l’ont fait n’arrivent pas à les alimenter régulièrement, ont du mal à acquérir des abonnés et observent peu d’engagement de leur part", peut-on lire.

Ce bouton "Acheter" va-t-il changer la donne ?

 

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Payer ses achats avec le doigt, désormais possible en France

Payer ses achats avec le doigt, désormais possible en France | M-Market | Scoop.it

 

Ce mardi matin, le magasin Auchan de Villeneuve-d'Ascq, au coeur du centre V2, accueillait une avant-première mondiale.

 

La société Natural Security, émanation du PICOM (Pôle de compétitivité des industries du commerce) de Lille et basée à Euratechnologies (Lille), a présenté un nouveau mode de paiement « combinant biométrie et communication sans contact à moyenne distance ».

 

La carte de paiement restera dans la poche du client et la validation de la transaction se fera par une lecture électronique de ses empreintes digitales ou du réseau veineux des doigts ! Ce système, présenté comme plus sûr que les actuels moyens de paiement, sera testé pendant six mois à Villeneuve-d'Ascq et Angoulême.
Plusieurs enseignes de la galaxie Mulliez (Auchan, Flunch, Leroy-Merlin...) mais aussi des restaurants, des commerces de proximité, entre autres, s'associent à cette phase de développement. 1 500 clients « représentatifs » ont été choisis par les banques partenaires pour mener le test.

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Adieu chèque et carte bancaire, le futur du paiement se joue sur mobile et en selfie

Adieu chèque et carte bancaire, le futur du paiement se joue sur mobile et en selfie | M-Market | Scoop.it

Alors que l’Assemblée a réduit la validité des chèques pour faciliter l’adoption de moyens de paiement plus modernes, des outils innovants de transactions monétaires existent déjà...

Le chèque, apparu au XVIIIe siècle, appartiendra-t-il bientôt au passé ? Les parlementaires y sont plutôt favorables : l’Assemblée nationale a adopté jeudi un article réduisant la validité des chèques d’un an à six mois, dans le cadre de l’examen du projet de loi « Sapin II ». Alors que nos voisins européens utilisent peu (voire pas) de chèques, un Français fait en moyenne 37 chèques par an. En abaissant leur durée de validité, l’Assemblée souhaite « faciliter l’usage des moyens de paiement modernes ». Les services de paiement dématérialisés se sont multipliés ces dernières années et l’innovation se poursuit. Demain, qui sait, vous pourriez même payer vos achats avec… un selfie.

 

Mobile et paiement sans contact

Vos enfants ne verront peut-être aucun chèque de leur vie, en dehors des musées. En revanche, payer avec leur téléphone portable leur semblera probablement naturel. Grâce à des technologies encore peu utilisées en France, mais généralisées dans d’autres pays, notamment au Japon, le paiement sans contact est en plein essor. En approchant votre téléphone d’un terminal, dans un commerce, vous pouvez effectuer un paiement grâce à la « Near Field Communication » (NFC, ou communication en champ proche). Concrètement, des ondes radio à très courte portée permettent d’effectuer un règlement en approchant son téléphone d’un terminal de paiement, dans un commerce pour régler un achat, ou dans les transports en commun pour valider son billet.

Lancé en 2012 dans l’Hexagone, le paiement sans contact s’intègre peu à peu aux habitudes des Français, qui l’utilisent principalement avec une carte bancaire, sans l’insérer dans le terminal ni composer de code secret. « En 2015, près de 235 millions de transactions ont été réalisées, soit 2,5 milliards d’euros réglés auprès des 355 000 commerçants qui acceptent ce mode de paiement », observe laFédération bancaire française (FBF), qui note que le nombre de paiements sans contact a été multiplié par 200 en quatre ans.

 

Prochaine étape pour les Français : adopter le paiement sans contact via mobile. Il devrait être plafonné à 300 euros par achat (et non 20 euros pour les cartes bancaires) et « ouvrir de nombreuses perspectives aux commerces avec des paniers moyens plus élevés comme l’habillement », estime la FBF.

 

Payer ses factures et rembourser ses amis par messagerie

Il y a quelques années, les géants du Web se sont lancés dans les services de monétisation, espérant concurrencer PayPal, pionnier du paiement en ligne. Aux Etats-Unis, les utilisateurs de Facebook peuvent désormais effectuer des virements entre particuliers via la messagerie du réseau social. Après avoir renseigné ses coordonnées bancaires, il suffit à l’internaute de cliquer sur une icône « dollar » dans la messagerie instantanée pour transférer la somme de son à un contact.

Fin 2014, Snapchat a lancé aux Etats-Unis un outil similaire baptisé Snapcash. Google n’est pas en reste. Il y a un an, le moteur de recherche a annoncé le lancement prochain d’un dispositif permettant de payer ses factures directement depuis la messagerie électronique Gmail.

 

Un selfie pour payer le prix

En mars dernier, le site ReCode annonçait que le géant du commerce en ligne Amazon voulait déposer un brevet pour instaurer le selfie comme nouveau mode de paiement en ligne. Le principe : le selfie se substitue au code secret pour authentifier une transaction bancaire. Le système pourrait demander à l’utilisateur de faire un clin d’œil ou une autre mimique pour s’assurer que le visage apparaissant à l’écran est bien humain.

Selon Amazon, la reconnaissance faciale permet d’éviter les ennuis liés aux mots de passe oubliés ou piratés. MasterCard a également flairé le filon, annonçant en février dernier que ses clients pourraient bientôt d’identifier sur leur compte en ligne grâce à la reconnaissance faciale.

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Pinterest inaugure son bouton buy

Pinterest inaugure son bouton buy | M-Market | Scoop.it

Pinterest, qui permet d'épingler des photos liées à ses centres d'intérêt, fait ses premiers pas dans le commerce en ligne avec l'introduction annoncée mardi d'un nouveau bouton "acheter" sur certaines des photos épinglées sur son site.

 

A la croisée du réseau social et du moteur de recherche en ligne, Pinterest est déjà utilisé par de nombreuses marques qui y mettent des photos de leurs produits pour tenter d'attirer des clients. A côté du bouton rouge permettant déjà d'épingler ces photos sur son propre profil, il pourra bientôt aussi y avoir un bouton bleu pour acheter le produit. C'est "un moyen simple et sécurisé d'acheter des produits que vous aimez directement depuis Pinterest", a assuré Ben Silbermann, patron et co-fondateur de la société, lors d'une présentation à San Francisco.

 

Le réseau social a indiqué attendre plus de 2 millions de produits dotés du nouveau bouton dès le lancement, prévu dans les prochaines semaines aux Etats-Unis pour les utilisateurs de l'iPhone et l'iPad d'Apple. La société fait aussi miroiter des versions adaptées aux appareils mobiles utilisant Android, le système d'exploitation mobile de Google, ainsi que pour les ordinateurs, mais sans donner de calendrier, pas plus que pour un potentiel développement de la fonction à l'international.

 

Pour sa nouvelle fonctionnalité, Pinterest a noué des partenariats avec des spécialistes du commerce en ligne comme Shopify, ainsi qu'avec des grands distributeurs américains comme Macy's, Neiman Marcus ou Northstrom, mais assure que le nouveau bouton sera aussi utilisé par des milliers de marques locales. Les paiements pourront être effectués via Apple Pay, le service de paiements du groupe à la pomme, ou par carte de crédit. Pinterest a aussi prévu une fonctionnalité de recherche, permettant par exemple de se fixer un objectif de prix.

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Début laborieux pour l’Apple Pay

Début laborieux pour l’Apple Pay | M-Market | Scoop.it
Dans les supermarchés Whole Foods, destinés à une clientèle aisée, les clients sont encore rares à jouer le jeu : moins de 1 % des achats se font par Apple Pay.
 
Lancé fin octobre aux Etats-Unis, le portefeuille électronique d’Apple est encore assez anecdotique à New York. Certains partenaires d’Apple (Subway, Sephora, etc.) n’acceptent toujours pas ce nouveau mode de paiement.

Les cartes bancaires ont encore de beaux jours devant elles. Trois semaines après son lancement, l’Apple Pay – qui permet de payer ses courses avec son téléphone ­portable (iPhone 6) – reste assez anecdotique à New York. Les enseignes partenaires d’Apple (McDonald’s, Sephora, Subway, etc.) ne font pas particulièrement de zèle pour pousser ce nouveau moyen de paiement. «  Je ne me suis jamais servi d’Apple Pay car je n’ai pas encore vu de marques qui l’acceptaient… Il n’y a aucune communication en magasin, ni aucune sollicitation. Mais dès que je pourrai payer par ce biais, je n’hésiterai pas », explique Jonathan Benhamou, entrepreneur à New York.

 
De vrais loupés

Dans certains cas, il y a même de vrais loupés : les magasins Sephora ont ainsi pris plusieurs semaines de retard, car les lecteurs de paiement ne fonctionnaient pas. Le problème est national. « Nous sommes en train d’adapter nos lecteurs de paiement. Revenez dans un mois, ça devrait marcher ! » explique une vendeuse du magasin de Columbus Circle. Chez Subway – une chaîne de ­sandwichs – les ­vendeurs vous regardent avec des yeux ronds quand on leur demande de payer par téléphone. L’enseigne est ­pourtant bien listée parmi les partenaires d’Apple.

D’autres semblent avoir pris les choses plus au sérieux. Chez McDonald’s, toutes les caisses sont dotées de lecteurs de paiement, parfaitement visibles des clients. Idem dans les pharmacies Duane Reade, qui font d’ailleurs jouer la concurrence entre les portefeuilles mobiles de Google et d’Apple. «  Les clients sont désormais plus nombreux à vouloir payer par Apple Pay. Ils sont curieux car c’est nouveau », explique un ­vendeur de l’Upper West Side. Les supermarchés Whole Foods, connus pour attirer une clientèle aisée, ont également sauté le pas. Mais les clients sont encore rares à jouer le jeu : moins de 1 % des achats se font par Apple Pay.

A long terme toutefois, Apple redoute plus la résistance des commerçants que celle des clients. Et pour cause : pour que les parti­culiers adoptent vraiment l’Apple Pay, il faut qu’ils puissent s’en servir pratiquement partout. C’est loin d’être le cas.

Les enseignes rechignent à payer des commissions à Apple. «  Il faut qu’Apple offre plus d’avantages aux enseignes pour les convaincre de rejoindre le mouvement », explique Mary Monahan, experte pour le cabinet Javelin. Les tensions sont palpables : les pharmacies CVS et Rite Aid, qui avaient commencé à proposer l’Apple Pay fin octobre, ont ainsi brutalement rompu leur partenariat avec Apple. Elles ont préféré se rattacher à un projet ­concurrent : un portefeuille mobile qui impliquera le géant Walmart et BestBuy, notamment.

Lucie Robequain, Les Echos

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